Le Rivotril oral soumis à la réglementation des stupéfiants
Le Rivotril oral soumis à la réglementation des stupéfiants
Un arrêté publié au « Journal officiel » du 6 septembre soumet les médicaments à base de clonazépam (Rivotril) administrés par voie orale
à des conditions particulières de prescription et de délivrance,
en raison d’un risque de pharmacodépendance, d’abus et d’usage détourné.
Selon un arrêté du 24 août 2011 publié au Journal officiel du 6 septembre 2011, les médicaments contenant du clonazépam administrés par voie orale (RIVOTRIL 2 mg comprimé quadrisécable et RIVOTRIL 2,5 mg/ml solution buvable) sont désormais soumis à certaines conditions de prescription et de délivrance relevant de la réglementation des stupéfiants, en raison d'un risque de pharmacodépendance, d'abus et d'usage détourné.
En pratique :
Le prescripteur de RIVOTRIL 2 mg comprimé quadrisécable et RIVOTRIL 2,5 mg/ml solution buvable doit désormais indiquer en
toutes lettres
le nombre d'unités thérapeutiques par prise,
le nombre de prises
et le dosage.
La prescription doit être établie sur une ordonnance sécurisée (répondant aux spécifications fixées par l'arrêté du 31 mars 1999).
Sauf mention expresse portée sur l'ordonnance, une nouvelle ordonnance ne peut être ni établie, ni exécutée par les mêmes praticiens pendant la période déjà couverte par une précédente ordonnance (chevauchement interdit).
Une copie de l'ordonnance est conservée pendant 3 ans par le pharmacien.
Enfin, le pharmacien doit enregistrer le nom et l'adresse du porteur de l'ordonnance lorsque celui-ci n'est pas le malade.
Ces dispositions ne s'appliquent pas aux prescriptions devant être exécutées au cours d'une hospitalisation.